Lorsque j'ai utilisé ce tissu pour mettre en valeur ce sac, je me suis dit qu'ils allaient vraiment très bien ensemble et ça m'a donné une idée : transformer mon tissu en robe et lui ajouter une ceinture taillée dans le même cuir marine que celui du sac. La chaleur estivale m'a incitée à mettre mon projet à exécution au plus vite et voici le résultat :

Pour la robe, j'ai utilisé le modèle 135B du Burda Style de novembre 2013. Le patron est normalement en grande taille mais il est très facile à réduire. Après essai, j'ai ajouté un deuxième col - plus serré que le premier - afin de réduire un peu le décolleté. J'ai également raccourci les manches chauve-souris, trop longues pour une robe d'été. 

Jersey blanc et bleu marine acheté au marché aux tissus de Courtrai

Pour la ceinture, je me suis servi d'un modèle du commerce afin d'avoir une base.  Elle est en veau bleu marine et fermée par une boucle en argent datant du début du siècle dernier. 

Il ne me reste plus maintenant qu'à déterminer quel bord de mer servira de cadre à ma marinière cet été !

Je sais qu'il serait grand temps que je change de patron mais, pour certains essais couturesques, je préfère m'en tenir à un modèle simple, que je connais bien, qui me va et pour lequel je n'ai rien à décalquer. Voici donc une nouvelle version de mon patron préféré du moment :

Je voulais une robe aussi confortable qu'un jogging mais quand même un peu plus classe...

Modèle sérieusement modifié : Robe F du Fait Main de mai 1999

Le jersey que j'ai utilisé ne se déforme pas, même après plusieurs lavages et passages au sèche-linge. Je crois que cette robe plutôt intemporelle devrait me "faire de l'usage".

Puisque l'on ne se retrouvera que l'an prochain, je vous souhaite un très agréable réveillon et une excellente année 2015 !

"Nous ne lassons pas de faire le bien" Gal.6.9

Pour le réveillon de Noël, je souhaitais me coudre une robe noire tout en dentelle mais je n'avais pas vraiment de modèle en tête. J'ai compulsé ma grosse pile de Burda Style sans réussir à trouver le patron idéal. Finalement, j'ai choisi la facilité et une valeur sûre, à savoir un patron Fait Main déjà utilisé à deux reprises dans des versions totalement différentes.  Dans un souci de décence et de grand confort, j'ai doublé le corps de ma robe de jersey noir, laissant les manches transparentes.

A 17 heures, le 24 décembre, elle était enfin prête. Une ou deux heures plus tôt, le Père Noël - sous les traits d'un jeune homme conduisant une camionnette noire et jaune (tout se perd !) - m'apportait mon cadeau tant espéré : un mannequin réglable Lady Valet. L'ayant commandé le dimanche soir en Angleterre, je ne m'attendais pas du tout à le trouver si rapidement sur mon paillasson ! Puisqu'il a pris ses fonctions dans mon bureau/atelier, c'est lui qui va vous présenter ma robe de fête :

Base : robe F du Fait Main de mai 1999 !

Dentelle noire achetée au marché aux tissus en Belgique

Il faut à présent qu'il m'aide à coudre ma robe du Nouvel An ! 

Bon week-end et à très bientôt !

Ayant été avertie le jour de la Saint-Valentin qu'un mariage aurait lieu dans la famille le jour de la Saint-Amour, j'avais largement le temps de m'occuper de ma tenue. Mais c'est 48 heures avant le grand jour qu'elle a finalement été prête à porter (un peu moins de précipitation de ma part m'aurait quand même beaucoup étonnée...)

Le tissu avait cependant été acheté dès le début du printemps, au marché aux tissus de Bruges. Mais, jusqu'au dernier moment, j'ignorais ce que j'allais faire précisément ! Pour être sûre d'être prête à temps, j'ai opté pour un ensemble très simple : une robe en crêpe (parfaite pour d'éventuelles soirées bretonnes...) et une veste légère en cotonnade fleurie. Pour la robe, j'ai réutilisé le patron de celle-ci en enlevant les manches et en ajoutant un passepoil sur le devant. Comme le modèle d'origine était en jersey, il ne nécessitait pas de fermeture à glissière. Pour cette nouvelle version, elle était indispensable mais je n'avais pas pensé à l'acheter, puisque je ne savais pas ce que j'allais coudre ! Manquant de temps pour me rendre dans une mercerie, j'ai utilisé une fermeture Eclair que j'avais dans mon stock ; le hic, c'est qu'elle était d'un violet un peu trop bleu. Pour que l'on n'y prête pas attention, je l'ai bordé d'un biais réalisé avec le tissu fleuri. On n'y voit que du feu !

La veste est un modèle Burda : le 109A de mai 2013. Je n'ai pas mis les boutons (pas le temps ni l'envie de faire des brides ou des boutonnières !)

C'est la basque qui m'a incitée à choisir ce modèle (sa facilité d'exécution a également joué un rôle dans ma prise de décision...)

Le mariage a eu lieu un samedi ensoleillé, entre les pluies torrentielles du vendredi et le déluge du dimanche. Autrement dit : "à la Saint-Amour, temps clément !"

Lorsque je suis allée au marché aux tissus de Courtrai il y a quelques semaines, j'ai acheté entre autres un velours mille raies d'un joli coloris marron glacé ; exactement la couleur que je cherchais ! En arrivant sur le parking, à la lumière du jour, mes acolytes (Nathalie, Elisabeth, Anne, Christine) et moi-même avons exhibé notre butin au milieu des "Oh" et des "Ah". Il y eut également un "Oh non !" En fait de marron glacé, mon velours était gris souris (tirant légèrement sur le violet ce me semble). Ma déception fut de très courte durée (une dizaine de secondes environ) car ce gris me plaisait finalement beaucoup. Il fallait simplement que je change mes projets (comme trouver un autre tissu assorti au gilet que je tricote ).

De toute façon, que mon tissu soit gris ou marron importait peu : ce que je voulais surtout, c'était me coudre enfin la robe chasuble que j'avais en tête (avec une grosse fermeture à glissière devant). 

C'est chose faite depuis hier :

J'ai pris pour base un patron trouvé dans un très vieux Fait main (de février 1994 !) et je l'ai beaucoup, beaucoup, transformé. Pour obtenir exactement ce que je souhaitais !

Passez un excellent week-end !

Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu'un qui affirme en toute sincérité : "Moi, quand je n'ai pas le moral, je me décalque un petit patron Burda et ensuite je me sens beaucoup mieux. Rien de tel pour se détendre !"

Ca ne m'est jamais arrivé et je ne m'attends pas vraiment à ce que cela se produise un jour. En matière de couture, je crois que décalquer le patron est ce qui me déplaît le plus. Samedi il a bien fallu cependant que je fasse cet effort car je voulais absolument me faire une robe à porter le lendemain. Une fois cette épreuve passée, je me suis rendu compte que ce patron allait pouvoir être utilisé de mille et une façons car il accepte pas mal de variantes. Du temps bien investi donc !

Pour ma "robe du dimanche", j'ai utilisé deux tissus que j'avais achetés tout exprès il y a six mois et que j'avais un peu "grignotés" pour réaliser deux trousses. 

Ce qui est bien, c'est qu'il me reste encore suffisamment de tissu pour faire d'autres trousses si nécessaire !