J'ai un faible pour les jolis rideaux en général, et pour les jolis rideaux crochetés en particulier. Alors, quand l'occasion de passer un week-end en Bretagne se présente, j'en profite pour  scruter les fenêtres où s'affichent quelques merveilles :

Photos prises à Saint-Suliac, en Ille et Vilaine

Sur le chemin du retour :

"L'envol" de Sciora, à Moult, près de Caen

J'ai fait un certain nombre d'étuis à aiguilles à tricoter avant de me rendre compte que je n'avais toujours pas le mien ! Aussitôt pensé, aussitôt cousu ! 

Ensemble "trois pièces" : étui à aiguilles à tricoter, étui à crochets et bourse

Etui à aiguilles à tricoter

J'en ai profité pour m'offrir, en plus, un étui à crochets et, dans la foulée, le genre de bourse qui me faisait rêver lorsque le patchwork était encore pour moi un monde extrêmement mystérieux et compliqué.

Etui à crochets

Bourse pour ranger ciseaux, mètre-ruban, épingles, anneaux marqueurs, etc.

Bouton de l'étui à aiguilles à tricoter

Bouton de l'étui à crochets

Si cet ensemble, ou simplement l'un des trois éléments, vous intéresse, n'hésitez pas à m'écrire en cliquant sur "Contactez l'auteur" (à droite). J'en referais volontiers un dans les tissus de votre choix en l'agrémentant de jolis boutons :

Pour affronter les fortes chaleurs qui finiront bien par arriver, je me suis cousu une robe Burda on ne peut plus simple qui avait pour principal inconvénient d'être vraiment trop échancrée. Pour ne pas devoir porter un T-shirt en dessous (sinon, il n'y a aucun intérêt à coudre une robe pour les fortes chaleurs !), j'ai décidé de lui offrir une modestie, c'est-à-dire, selon la définition du Larousse, une lingerie fine, placée au centre d'un corsage, qui en atténue le décolleté. A chaque fois que je lis le mot modesty (NDT : pudeur ou décence en anglais), c'est l'image de cette "modestie", censée nous rendre décentes, qui s'impose à mon esprit.

 J'ai repris mon cordonnet pour crochet n°20  et mon crochet de dentellière n°1 pour crocheter 4 petits triangles issus du livre "131 Motifs au crochet" des éditions Edisaxe.

 Je les ai cousus ensemble pour former un triangle plus grand que j'ai fixé sur ma robe.

La robe étant doublée, je suis maintenant très décente !

Soyez indulgentes : c'était juste un premier essai. 

J'avais envie depuis pas mal de temps d'essayer de crocheter un col en dentelle.

J'ai feuilleté pour la millième fois ma mine d'or, à savoir l'ensemble de mes magazines Fait main qui, dans les années 80 et 90 (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), regorgeaient de conseils et d'explications en tout genre. Rien à voir avec le Fait main d'aujourd'hui. J'y ai trouvé des cols en dentelle, mais rien que j'aie envie de copier.

Petit extrait de mes innombrables livres et magazines...

Alors je me suis lancée à l'aveuglette, en décidant en cours de route de l'usage de ce col : j'allais le coudre sur un gilet un peu défraîchi dont je comptais également changer les boutons.

Et voilà le résultat :

Cordonnet pour crochet n°20 - Crochet de dentellière n°1 (voir première photo de l'article précédent)

Si j'avais prévu dès le départ de crocheter un col destiné à ce gilet, j'aurais bien sûr monté le bon nombre de mailles. Comme l'adaptation a eu lieu en cours de réalisation, le "bidouillage" est très apparent. Mais ce n'est pas grave : je sais maintenant que c'est assez facile à faire sans explication, et je vais donc pouvoir m'appliquer la prochaine fois.

Juste une dernière petite photo pour celles qui aiment le point de croix. Il s'agit d'un sampler composé de motifs glanés de-ci, de-là (notamment dans le Répertoire des motifs, de Valérie Lejeune) :

En attendant de pouvoir vous reparler crochet

et tricot,

je vous livre ma recette hyper facile et rapide du Gâteau aux framboises et à la rose, histoire de fêter l'arrivée de l'été. (Déjà bien arrosée par le ciel cette arrivée ; apparemment, il ne faut pas compter sur les nuages pour respecter les consignes de modération...)

Ingrédients :

300 g de farine (pour mon gâteau, j'ai utilisé un mélange de farine bio 65 et 110)

150 g de sucre (de canne non raffiné ici mais vous pouvez prendre du sucre blanc)

5 oeufs

1 sachet de levure chimique

1 pincée de sel

1 à 2 cuillères à soupe d'eau de rose 

200 g de framboises fraîches ou surgelées (deuxième option pour moi)

40 g de beurre fondu

1 yaourt nature 

Déco éventuelle (sucre glace par exemple)

Variante : remplacez les framboises par des pommes ou des poires en petits morceaux, et l'eau de rose par du rhum ou du Marsala.

Préparation :

Préchauffez le four à 180°C.

Dans un premier saladier, mélangez les oeufs entiers et le sucre. Battez jusqu'à ce que le mélange mousse et blanchisse. Ajoutez l'eau de rose, puis le beurre et le yaourt. Mélangez soigneusement. Ajoutez les fruits (mettre les framboises encore surgelées dans la préparation).

Dans un deuxième saladier, mélangez avec un fouet la farine, la levure et la pincée de sel.  Ajoutez un tiers de ce mélange à la préparation aux oeufs. Incorporez bien. Ajoutez un deuxième tiers. Incorporez. Le dernier tiers. Incorporez.

Versez la pâte dans  un moule à gâteau préalablement beurré et fariné, ou dans un moule en silicone. 

Faites cuire au four pendant environ 45 mn.

Démoulez dix minutes après la sortie du four. Décorez à votre guise.

Dégustez au son des luths, des harpes, des cymbales, des tambourins, etc... si la météo n'a pas contraint votre municipalité à annuler la fête de la musique 2012 !

Extrait d'un calendrier perpétuel

Les carrés que je viens tout juste de crocheter correspondent parfaitement au thème proposé ce mois-ci dans le cadre du Défi 13.

 Ne distinguez-vous pas en effet des Roses des Sables crochetées en fil "Vacances" de Phildar, coloris Naturel, cousues sur un coussin dont le tissu est en faux daim ?

Et pour compléter le tableau, vous avez même droit à la photo d'un fauve fauve...

D'autres défis relevés  ici.

Pendant très, très longtemps, les grilles d'explication des ouvrages au crochet m'ont paru totalement incompréhensibles. Seul le filet au crochet m'était alors accessible.

 Cliquez sur les photos pour les agrandir

Jusqu'au jour où mon amie Florence m'a expliqué patiemment comment décortiquer ces partitions. Et tout est alors devenu très clair ! Depuis, je me suis acheté ce livre hautement recommandable (des Editions de Saxe) :

et je me suis lancée sans crainte. Toutes les grilles autrefois muettes se sont mises à me parler un langage familier.

Voici quelques-unes de mes interprétations, encore à l'état d'ébauches pour la plupart. Certes, c'est un peu kitsch, mais j'aime !

Sur ce, je  vous laisse. J'ai du pain sur la planche :